A l’heure de la fragmentation des Systèmes d’Information, un défi majeur posé aux RSSI est la capacité à évaluer rapidement et en continu les risques Cybersécurité de leurs partenaires. Cet article montre comment la cyber-notation vient renforcer l’arsenal des outils disponibles pour faire face à cet enjeu.
Comme le partage régulièrement l’ANSSI depuis quelque années, l’amélioration de la défense des sociétés et des groupes les plus importants a pour conséquence l’augmentation majeure des cyberattaques indirectes, via les fournisseurs et sous-traitants, dont le nombre ne cesse de croître au fil de la numérisation des services des entreprises.
Pour piloter ce risque, les RSSI doivent donc démultiplier les évaluations et les contrôles sur les tiers, dans un contexte où les ressources disponibles en Cybersécurité, qu’elles soient internes ou externes, manquent souvent à l’appel et sont particulièrement coûteuses.
Dans l’arsenal des réponses possibles, une stratégie de plus en plus partagée consiste à catégoriser les fournisseurs en différents niveaux, selon les risques métiers identifiés, puis à adapter selon cette classification les méthodes d’évaluation à mettre en oeuvre. Ainsi en témoignait le RSSI d’un organisme bancaire de premier plan, partageant son approche que l’on peut nommer la méthode “10, 100, 1000” :
La visibilité immédiate, la démarche en contrôle continu et le coût maîtrisé de l’automatisation de l’évaluation de la cybersécurité et de sa déclinaison via la cyber-notation externe apportent ainsi une réponse adaptée aux enjeux des RSSI pour faire face à la démultiplication des fournisseurs et sous-traitants.